Emplacements Stratégiques des Forces Allemandes
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L'herbe ayant repoussé dans l'eau, toute personne tombée dans ces marais avait de réelles difficultés à s'en sortir. L'eau était putride et infestée de moustiques !
En d'autres endroits se trouvaient des mitrailleuses et canons très bien postés, quelques compagnies d'infanterie étaient cantonnées dans différents hameaux de la commune ...
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Le Général Allemand : Wilhem FALLEY |
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Dans la nuit du 5 au 6 Juin 1944, en regagnant en voiture son PC établi par sécurité dans un bus, le Général FALLEY accompagné de son chauffeur et de son aide de camp furent stoppés par des parachutistes Américains en patrouille. Volontairement le chauffeur accéléra sur les parachutistes qui firent feu. La voiture fit alors une embardée et percuta le pignon d'une maison; le chauffeur s'en sorti indemne, l'aide de camp fut tué sur le coup et le Général Falley abattu par un officier parachutiste qui ne se doutait pas qu'il venait de faire feu sur un Officier Supérieur Allemand !
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Ecoles |
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L'école des Filles regroupait donc tous les élèves, filles comme garçons, les filles avaient classe le matin et les garçons l'après-midi. Cela changeait chaque semaine...
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Crashes d'Avions Américains |
Marais
de l'Angle : Ce terrain tout en longueur fût utilisé
de Juillet à Septembre 1940 par les Allemands en tant
que terrain d'aviation. 25 bombardiers y atterrirent
et en re-décollèrent pour bombarder l'Angleterre ...
Marais
inondés : De l'hiver 1942 à Juillet 1944, les marais
de Picauville situés entre les rivières le Merderet
à l'Est et la Douve au Sud, furent inondés volontairement
par les Allemands afin d'empêcher tout atterrissage
d'avions ou de planeurs. 
Emplacement
des batteries de la DCA Allemande : Au Sud Ouest de
Picauville, sur les hauteurs bordants les marais.
Commandant
la 91ème Division de la 7ème Armée Allemande, son poste
de commandement était établi dans le château "Haut
de Bernaville". Les semaines précédant le débarquement,
le Maréchal ROMMEL vint plusieurs fois lui rendre visite.
L'école
des Garçons fut réquisitionnée par les Allemands
de Mai à Juin 1944 pour être aménagée en infirmerie
(utilisée ensuite pour les mêmes fonctions par les Américains
!).|
Dans la nuit du 5 au 6 Juin : A proximité du village de l'Église, un avion C47A n°42100819, aircrew 91th squadron, 439th troop carrier group : 20 morts dont 4 membres d'équipage et 16 parachutistes de la 101ème Airborne, 506 PIR 1er Bataillon. Au village Founecrop, à 50 mètres des maisons, un avion C47A n°42-24077 aircrew 77th squadron, 435th troop carrier group : 21 morts dont 4 membres d'équipage et 17 parachutistes de la 101ème Airborne, 501 PIR, Gco. Au village de Clainville, un avion C47A n°43-30734, aircrew 77th squadron, 435th troop carrier group : 19 morts dont 5 membres d'équipage et 14 parachutistes de la 101ème Airborne, 501 PIR, Gco., mais 3 survivants ! A proximité du village La Bastille, dans des prés recouverts d'eau, un avion C47A n°42100876, aircrew 93th squadron, 439th troop carrier group, les 5 membres d'équipage morts, et les 18 parachutistes de la 101ème Airborne, 506 PIR 2ème Bataillon H-Q purent sauter à temps grâce au pilote qui fit le maximum pour maintenir l'avion en vol le plus longtemps possible ... Le 7 Juin 1944 : vers 6h.30, près de Chef du Pont (à proximité du château de "l'Isle Marie"), un avion C47-5 n°43-15101, aircrew 93th squadron, 439th troop carrier group, effectuant un parachutage de matériel, les 7 membres d'équipage furent rescapés et secourus par les habitants de la ferme du château (à ce jour nous recherchons toujours l'identité de ces civils). Le lendemain, l'équipage fut découvert par les Allemands et fait prisonnier. Parmi eux, 2 blessés ont été soignés par les Allemands en hôpital, les 5 autres ont été dirigés vers l'Allemagne et libérés par l'Armée PATTON en Mars 1945 ...
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La
DCA Allemande fût très destructrice; de nombreux avions
furent touchés. Dans la nuit du 5 au 6 Juin 1944, quatre
avions DAKOTA C47 s'écrasèrent sur la commune, et 2
autres avions le 7 Juin.
A
proximité de Gueutteville, un avion C47 s'est écrasé
sans faire de victimes, mais les passagers ont été faits
prisonniers. Nous n'avons pas plus d'informations concernant
cet appareil ...|
Le Parachutage : 5 et 6 Juin 1944 |
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La nuit venue, et ce jusqu'au 12 Juin, ces parachutistes étaient transportés dans des barques plates de l'autre côté de la rivière Douve. Ce qui leur permettait de regagner leur zone de parachutage prévue ...
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HILL 30 : |
Les
Parachutistes tombèrent un peu partout sur Picauville,
nombreux furent ceux qui se noyèrent dans les marais
inondés (dont 36 du 508 PIR). D'autres tombèrent en
dehors de leur zone de parachutage initiale (au Nord
de la rivière Douve)
Ceux
qui avaient été parachutés au Sud de la Douve (sur les
communes de Moitiers en Bauptois et Vintfontaine), étaient
regroupés puis guidés vers des maisons situées en bordure
des marais, par des civils. Ils y trouvaient réconfort
et nourriture ...
Hill
30 signifie Colline de 30 pieds, soit 10 mètres d'altitude
- Située à l'Est de Picauville, cette colline domine les marais d'où il était possible d'observer les mouvements de troupes sur les chaussées de La Fière et de Chef du Pont. Elle fût un point de ralliement des parachustistes tombés dans cette région.
- Environ 250 parachutistes purent rejoindre ce secteur sous le commandement du Lieutenant Colonel Thomas SHANLEY (du 508 PIR, 2ème Bataillon HQ). Quatre jours durant (du 6 au 10 Juin), ils subirent les tirs d'artillerie et les assauts de l'infanterie Allemande et le commandement Américain considérait ces hommes comme perdus. Mais c'était sans compter sur leur courage, une contre-attaque menée par 2officiers et 23 parachutistes empêcha l'organisation d'une offensive Allemande dans la nuit du 8 au 9 Juin 1944; cette contre-attaque fut citée comme fait de guerre dans la Bataille de Normandie !
- Leurs préoccupations étaient les approvisionnements de munitions, plasma sanguin, nourriture et eau potable :
Manque
d'eau potable : nos amis Parachutistes doutaient beaucoup de la
qualité de l'eau. En campagne, il n'y avait pas d'eau courante,
chaque hameau avait un puits avec pompe, des particuliers possédaient
le leur...
Manque de nourriture : Ne possédant des rations individuelles que pour deux jours, les parachutistes devaient improviser pour survivre. Certains dépeçaient du bétail victime des bombardements ou d'explosions, d'autres pouvaient se procurer un peu de lait ou quelques volailles auprès des fermiers de la région...
Manque de plasma sanguin : la situation était critique; il y avait de nombreux blessés par les éclats d'obus. Trois hommes volontaires ne purent remplir la mission de recueillir, au poste de commandement de Chef du Pont, le précieux liquide car à leur retour sur Hill 30, ils furent pris sous le feu Allemand ainsi que celui de parachutistes Américains non informés, pensant à une ruse de l'ennemi !
Postes
de Premiers Secours : de vieilles demeures vacantes furent utilisées
comme poste de secours par les parachutistes, certains d'entre eux
trouvèrent refuge et soins chez l'habitant
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Victimes civiles : |
Les
civils fuyant les combats, et leur maison détruite, se regroupaient
dans des lieux plus sûrs. Quelques grandes fermes furent transformées
en maison d'accueil pour les gens les plus démunis ou sans abri.
Ils se nourrissaient principalement de laitages et d'un peu de viande
.
- Pour dormir, les gens se retrouvaient dans les celliers ou les étables, couchés sur un peu de foin et roulés dans des couvertures à même le sol.
- Sur HILL 30, trois personnes ont été tuées : une femme et un homme au hameau de Caponet, en allant soigner leurs vaches, et un homme au sud de la colline 30, qui avait aménagé sa maison en poste de premier secours pour les blessés parachutistes US. Sa maison fut incendiée par les Allemands dans la nuit du 7 au 8 Juin. Le 10 Juin, ce dernier revenait à sa maison,accompagné de 2 amis, pour récupérer quelques victuailles, il se fit tué par mégarde par un Américain en patrouille dans le secteur.
Stèle
du Camp d'Aviation : à Bernaville, en hommage aux pilotes qui allaient
bombarder le Sud de la Manche (du 26 Juin au 5 Octobre 1944).
d'autres
stèles à découvrir le long des
Chemins
de la Guerre ...
- Mur du Souvenir : situé au Hameau du Port Filiolet ( Sud de Colline 30), ce bas relief reproduit des symboles du parachutage des troupes Américaines, il a été réalisé en 1982 pour rendre hommage à ces valeureux soldats qui pour beaucoup, ont donné leur vie et pour d'autres sont marqués dans leur chair. Quelques noms d'entre eux y sont gravés !
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Dommages de la Guerre : |
Picauville
a souffert de cette guerre, et plus particulièrement au moment du
débarquement (du 6 au 12 Juin 1944) :
- Son bourg détruit à plus de 80% par les bombardements mais aussi par les méfaits des Allemands avant de se retirer de ce secteur ...
Les
Hameaux avoisinants (ici Founecrop), ne furent pas épargnés !
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Des années après ... |
Des
Vétérans Américains reviennent dans ce petit coin de Normandie,
où en Juin 1944 ils vécurent des moments difficiles.
Leurs souhaits :
- Retrouver l'endroit où ils touchèrent le sol dans la nuit du 5 au 6 Juin 1944,
- Retrouver un civil qui leur vint en aide durant cette période,
- Retrouver la maison où ils se réfugièrent,
- Montrer à leur famille et amis où ils ont combattu.
- Pour nous, civils qui avons vécu ces moments, il est de notre devoir de les aider dans leurs recherches : c'est un devoir de Mémoire !
Parmi
ces vétérans, certains ont écrit leur histoire : Thomas W. Porcella
en fait partie, ancien de la 82ème Airborne, du régiment 508, compagnie
H, son livre "Saut dans l'obscurité" retrace son parcours
en Normandie, il a fait don de 60% des bénéfices de la vente de
ce livre à une association (Maladies du sang chez les Enfants),
mais également donné tous ses souvenirs de guerre (livres, drapeaux,
médailles, aquarelles, documents, photographies, récits, etc...)
à la commune de Picauville. Il lui a été remis le diplôme de citoyen
d'honneur au cours de la convention du 508ème régiment Airborne
du 2 Septembre 2001 à Tempa (Floride).
Picauville
se souvient : récit d'anecdotes et histoires vécues par les habitants
de cette commune pendant la période de 1944; il y aurait encore
beaucoup à raconter ... Picauville n'oubliera pas !
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